Titre chanson : Carnets de voyage
"Migrer les peurs en plénitude, mettre les bateaux en bouteille"
« … Nous ravivons ces rencontres ineffables,
De vies innombrables,
A l’écoute des coquillages,
De nos carnets de voyage… »
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Carnets de voyage
Paroles : Carnets de voyage
©Stolicar – Code œuvre : 5134014111
Couplet :
Tous ces moments de solitude,
absorbés par nos pensées,
A ressasser nos inquiétudes,
Revivre nos actes manqués,
Qui laissent planer l’incertitude,
Sur nos avenirs escomptés,
Parons ces notes d’interludes
Pour raviver le feu sacré
Refrain :
Ailleurs, comme ces bateaux sur le rivage,
Nous sommes des témoins de passage,
Murmurant à nos cœurs,
Tous ces moments inoubliables.
Nous ravivons ces rencontres ineffables,
De vies innombrables,
A l’écoute des coquillages,
De nos carnets de voyage.
Couplet :
Changer de place et d’habitudes,
Pour prendre des chemins de traverse,
On découvre avec gratitude,
La lumière qui nous transperce,
Qui fait du présent le prélude,
A l’aube qui nous éveille,
Migrer les peurs en plénitude,
Mettre les bateaux en bouteille
Refrain :
En silence, Nous avons le choix des bagages,
Qui nous gagent ou nous encouragent,
Font naître l’expérience,
Peuplée de joies, ou de mirages.
Nous n’échappons pas à nos héritages,
De vies en hommage,
Aux cœurs flânant dans les nuages,
De nos carnets de voyage.
Couplet :
Perdus parfois dans le sillage,
De nos traces laborieuses,
A chercher le bon aiguillage,
Pour prendre la piste joyeuse,
C’est souvent dans l’effeuillage,
Qu’on laisse les mines pluvieuses,
En nettoyant nos maquillages,
Faire place aux mémoires heureuses
Refrain :
Ailleurs, comme ces bateaux sur le rivage,
Nous sommes des témoins de passage,
Murmurant à nos cœurs,
Tous ces moments inoubliables.
Nous ravivons ces rencontres ineffables,
De vies innombrables,
A l’écoute des coquillages,
De nos carnets de voyage.
En silence, Nous avons le choix des bagages,
Qui nous gagent ou nous encouragent,
Font naître l’expérience,
Peuplée de joies, ou de mirages.
Nous n’échappons pas à nos héritages,
De vies en hommage,
Aux cœurs flânant dans les nuages,
De nos carnets de voyage.
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Inspiration et états d’âme
L’écriture d’une chanson prend souvent sa source dans l’intimité de son auteur. Elle peut être impulsée par des émotions ou des expériences vécues, des observations, une curiosité, des processus, voir des messages transmis au gré de la vie qui ont suscité l’intrigue jusqu’à engendrer la magie de la création. J’ai à coeur de vous témoigner les petits secrets qui ont impulsé chacun de mes textes.
Juste avant d’écrire cette chanson, un peu comme un observateur de la vie et de nos propres fonctionnements, je m’interrogeais sur la force de nos souvenirs et les émotions qu’elles charrient dans nos vies, que nous parcourons comme des voyageurs en quête de nouvelles expériences.
Un peu comme des bâteaux sur le rivage qui voient passer des milliers d’âmes, nous témoignons à travers la mémoire de nos multiples expériences vécues, de grandes joies, des regrets et des souffrances. Les émotions attachées à ces souvenirs sont parfois si vivaces, qu’elles nous font revivre l’intensité du moment comme si nous le revivions dans notre chaire. A tel point, qu’elles peuvent devenir des bagages encombrants qui peuvent teindre notre vie présente et future dans d’innombrables spirales d’expériences répétitives en écho à ces réminiscences d’un passé souffrant.
Alors, nous avons le choix, soit de rester attachés à ces mémoires traumatisantes et de laisser notre vie conditionnée par elles, soit d’alléger nos bagages pour qu’ils ne nous gagent plus, mais qu’au contraire, ils nous encouragent à vivre de nouvelles expériences libérées de cette ombre au tableau.
Il ne tient qu’à nous de prendre conscience de ces souffrances et à nous désidentifier à elles, à l’image d’une allégorie dans les paroles de la chanson : « mettre les bateaux en bouteille pour qu’ils ne puissent plus déteindre sur l’océan de notre vie.
Stolicar